Quand investir dans l'immobilier ?
Acheter de l’immobilier en 2024, un choix raisonné
Vous envisagez d’investir dans l’immobilier, maison, appartement ou terrain, en Aveyron ou ailleurs en France ? Même si la tendance s’annonce peu favorable pour 2024, le choix de l’immobilier peut toujours s’avérer pertinent. Encore faut-il évaluer tous les critères avec méthode et objectivité.
L’état du marché, un critère incontournable
En 2023, le marché de l’immobilier a subi une baisse conséquente, la plus forte depuis 10 ans. Ainsi, à fin août 2023, le volume de transactions sur 12 mois a atteint -16,6%. Mais ce chiffre cache des réalités bien différentes selon les zones françaises. En effet, si l’Ile-de France est particulièrement touchée, ce n’est pas nécessairement le cas ailleurs.
Baisse des volumes, prix stables
Pour investir dans l’immobilier, il ne faut pas confondre baisse des volumes et baisse des prix. Si on a assisté en 2023 à une contraction du marché, les prix du m2 ne chutent pas pour autant. D’ailleurs, l’ensemble de la France s’avère moins touchée que la région parisienne, avec ses 3,1% de baisse des prix. Contrairement à la rumeur, les prix en province se maintiennent sur 1 an, et même augmentent de 1,8%. Ils augmentent même davantage pour les appartements anciens, avec 2,7% de progression.
En Aveyron, non seulement le prix de l’immobilier se maintient en 2023, mais il évolue à la hausse. Avec un prix de 1 818€/m2, celui-ci a connu une évolution positive de +28% sur 1 an et +47% sur 5 ans. Ainsi, à la question quand investir dans l’immobilier en Aveyron, la réponse se résume à : maintenant !
Taux d’intérêt, sources de la baisse des volumes
La grande responsable de la contraction du marché de l’immobilier s’avère sans surprise être l’inflation. En 2023, la Banque Centrale Européenne (BCE) a augmenté à 10 reprises ses taux d’intérêt directeurs. Ce durcissement de la politique monétaire menée au sein de la zone euro produit un effet en cascade. De fait, les crédits immobiliers ne cessent d’augmenter, réduisant ainsi le pouvoir d’achat des futurs acquéreurs. Si, en 2021, on pouvait s’endetter à un taux de 1% sur 20 ans, les taux s’établissent aujourd’hui à au moins 4% sur toutes les durées de plus de 15 ans. Cependant, les banques prêtent à nouveau, alors que certaines avaient totalement arrêté de le faire en cours d’année.
Situation personnelle, des critères multiples
Outre l’état du marché, la situation personnelle de chacun doit être sérieusement envisagée, dans tous ses aspects, avant de se demander quand investir en immobilier.
Achat de la résidence principale
Aujourd’hui, en France, l'âge moyen d’un premier achat se situe autour de 30 ans. A cet âge là, même si le pouvoir d’achat n’est pas encore à son apogée, les banques considèrent que le délai de remboursement compense les revenus. Par ailleurs, ce premier achat s’effectue généralement en couple, ce qui contribue notablement à rassurer les banques et organismes prêteurs.
Investissement secondaire
En France, l’achat d’une résidence secondaire suppose une certaine maturité et des revenus conséquents. Ainsi, en moyenne, seuls 5% des acheteurs d’une résidence secondaire ont moins de 35 ans. En parallèle, 35% d’entre eux ont une moyenne d’âge entre 45 et 55 ans. A la question de quand investir dans l’immobilier secondaire, le facteur d’âge s’avère donc déterminant. Plus encore, ce sont les revenus qui font la différence. En effet, le revenu moyen d’un acheteur de résidence secondaire s’établit à plus de 85 000 € par an.
Stabilité, un enjeu majeur
Vous vous demandez quand investir dans l’immobilier ? La réponse dépend majoritairement de votre situation personnelle et professionnelle.
Si vous êtes en couple, vous aurez plus de capacité d’emprunt, avec deux revenus. Si vous avez des enfants, vous devez le considérer lors de votre achat. Pas seulement en matière de mètres carrés mais aussi parce qu’élever des enfants engendre de nombreux frais. Et ceux-ci doivent être pris en compte dans le calcul de l’endettement.
En matière de situation professionnelle, mieux vaut que celle-ci soit stable. Pas seulement pour séduire les banques et les organismes prêteurs mais aussi parce qu’il vaut mieux occuper votre logement pendant un certain temps avant d’envisager une revente. Si vous savez que vous allez déménager souvent pour votre travail, vous pouvez investir directement dans une résidence secondaire, sans acheter votre résidence principale.
Législation, un appel à la continuité
Quand vous souhaitez investir dans l’immobilier, vous pouvez envisager de vendre un bien que vous possédez pour augmenter votre budget. Or, si rien ne vous empêche de vendre un bien aussitôt après l’avoir acheté, la réalité s’avère plus compliquée. En effet, on estime généralement qu’il faut attendre au moins 5 ans avant de revendre. La raison ? Ne pas perdre d’argent au regard des crédits en cours et de l’évolution des prix du marché.
De plus, la législation française favorise la stabilité. Ainsi, Votre bien est exonéré d’impôt sur le revenu au terme d’un délai de détention de 22 ans, tandis qu’il est exonéré de prélèvements sociaux au terme d’un délai de détention de 30 ans.
Saisonnalité, un atout intemporel
Si vous n’avez pas d’impératif de date pour l’achat d’un bien, vous pouvez choisir quand investir dans l’immobilier. En effet, comme pour tout marché, la saisonnalité influe sur les prix.
Hiver, saison des affaires
En hiver, traditionnellement, les acheteurs se font moins nombreux, surtout en ce qui concerne les maisons. En effet, qui a envie de visiter lorsque la nature a rendu les armes et que l’atmosphère est froide ?
Or l’hiver vous permet de voir le bien à acheter dans les moins bonnes conditions. Ceci constitue un avantage multiple. Pour peu que vous soyez en mesure de vous projeter. D’abord vous serez moins nombreux à visiter et le propriétaire ou l’agent immobilier aura sûrement plus de temps à vous consacrer. Ensuite vous pourrez examiner le bien plus froidement (sic). Ainsi vous pourrez évaluer vraiment la luminosité, sans les atouts du soleil et de la végétation. Plus important encore, vous pourrez évaluer de manière réaliste la qualité de l’isolation, voire l’efficacité du chauffage si vous demandez sa mise en route. A une époque d'économie d’énergie et d’inflation, l’inconvénient de visiter emmitouflé peut s’avérer rentable à long terme.
La seule exception à cette règle hivernale concerne les biens situés en montagne, qui attirent davantage en hiver; évidemment.
Printemps, nécessité fait loi
La raison majeure de l'augmentation des ventes de biens au printemps réside bien sûr dans la préparation de la rentrée pour les enfants. Sans oublier le cumul période de vacances d’été et de déménagement qui motive bon nombre d’acheteurs. Et qui dit augmentation des ventes dit souvent augmentation des prix de vente, voire mise en concurrence entre acheteurs pressés.
Quand investir dans l’immobilier rime avec printemps, l’avantage réside alors dans le confort et l’agrément des visites. Lumière, plantes, arbres et couleurs vives concourent à séduire plus sûrement qu’aux frimas.
Été, saison reine
A la saison estivale, la France ralentit et s’endort presque entre le 14 juillet et le 15 août. Si les agents immobiliers sont mobilisés par les signatures des actes du printemps, ils demeurent disponibles pour faire visiter tous leurs biens en vente. Avec moins d’acheteurs, concentrés sur le printemps pour préparer la rentrée, l’été peut se révéler fertile en bonnes affaires. Vendeurs et agents n’ont alors pas envie de conserver un bien pour une vente d’automne, moins séduisante.
Aux très beaux jours, vous pourrez donc visiter tranquillement le bien qui vous séduit. D'ailleurs, avec la chaleur à son zénith, vous pourrez mesurer l’isolation du bien. Car avec le réchauffement climatique et le coût économique et écologique des climatisations, la température intérieure en été devient un enjeu crucial.
Exception notable à l’intérêt des visites estivales, la résidence secondaire. En effet, les acheteurs qui se projettent ont tendance à profiter de leurs vacances pour se laisser séduire par des biens situés loin de chez eux. Si vous ne souhaitez pas vous mesurer à la concurrence des habitants des grandes villes au fort pouvoir d’achat, évitez donc les visites de maisons et appartements de vacances en été.
Automne, chute des prix
Après l’été, les vacances ont entamé les budgets et la rentrée occupe les esprits. Les agents immobiliers et les vendeurs sont plus disponibles et plus à l’écoute des propositions. Pour éviter d’entretenir un bien un hiver de plus en pure perte, le chauffer, le mettre hors gel pour les maisons, nettoyer le terrain et s’occuper des plantes, le vendeur peut vouloir accélérer la vente.
Seul inconvénient aux visites refroidies de l’automne, l’ambiance morose et grise qui voile la luminosité et peut doucher les enthousiasmes. Mais il vous suffit de vous projeter à la lumière du printemps ou au soleil de l’été pour tirer partie des avantages de la saison froide.
Quel que soit votre calendrier d’achat ou de vente d’un bien immobilier à Rodez et en Aveyron, L’Immo by Caro vous accompagne par tous les temps et dans tous les états du marché pour réaliser votre projet immobilier.